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Les Catacombes étaient à l'origine le nom d'un ossuaire antique romain où les catholiques persécutés entreposaient leurs morts. À Paris, le cimetière des Innocents autrefois situé à l'emplacement des Halles étant devenu un foyer d'infection, le charnier fut déplacé en 1780 dans des carrières de pierres situées sous la rue de la Tombe-Issoire. L'histoire prétend que le Guillaume de Gellone occit ici-même le géant voleur Issoire et ne put prendre que sa tête, enterrant le reste du corps sur place.
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Cet ancien cimetière était dédié aux « saints Innocents », enfants de Judée massacrés sur l'ordre du roi Hérode. Édifié à l'époque Mérovingienne (tips : du Ve au VIIIe siècle), il se situait alors hors des murs de Paris, à l'emplacement de l'actuelle fontaine des Innocents. Jusqu'à décembre 1780, date de son transfert dans les Catacombes, près de 22 millions de parisiens y furent « enterrés ». On disait que la terre du cimetière des Innocents mangeait son cadavre en neuf jours. Et bon appétit bien sûr !
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Situé en bordure de l'ancien enclos Saint-Lazare, le bâtiment est construit entre 1889 et 1892 pour servir de siège social aux établissements Boulenger, anciens magasins de vente des faïenceries de Choisy-le-Roi. Un temps Musée de la Publicité de 1978 à 1990, sa façade inscrite au titre des monuments historiques abrite depuis 2011 vampires, fantôme de l'Opéra, barbier sanguinaire, le masque de de fer, bossu de Notre-Dame et autre charmante faune.
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Autrefois appellé « Mont-Louis », avant que François d’Aix de La Chaise, confesseur de Louis XIV, vécut dans le château de la Folie-Régnault installé sur cette colline, et lui donna son nom en y expirant. Plus tard, le préfet de Paris décréta la transformation des 17 hectares en cimetière de l’est. Sa conception fut confiée à l’architecte néo-classique Alexandre Théodore Brongniart, le même que la Bourse, et officiellement ouvert en 1804. Dans cette ville, on fait du tourisme avec tout ce qui bouge… ou pas.